DECONTAMINATION – NON DILUTION – TRACABILITE
Le but principal du traitement des déchets dangereux consiste à détruire les substances dangereuses qu’ils contiennent : perturbateurs endocriniens, polluants organiques persistants, substances présentant des effets cancérogènes, mutagènes ou repro-toxiques (CMR), arsenic, mercure et autres métaux lourds, etc.
Ces opérations de destruction sont nécessaires pour éviter la dispersion de ces polluants dans l’environnement et, lorsqu’il y a valorisation de la matière, pour que ceux-ci ne soient pas réintroduits dans le cycle du recyclage.
Cela doit être accompli dans un cadre maitrisé en conformité avec les obligations spécifiques liées au traitement de déchets dangereux.
D’où les bonnes pratiques suivantes :
- les déchets dangereux ne doivent pas être dilués dans le but d’appliquer un traitement moins efficace
- Les déchets dangereux faisant l’objet d’une valorisation matière doivent être préalablement décontaminés
- La traçabilité du circuit des déchets dangereux et le suivi des propriétés de danger doivent être assurés
La législation doit s’abstenir de fixer d’objectif de recyclage pour les déchets dangereux, car cela pourrait inciter à valoriser des matières contaminées. Or de telles opérations sont préjudiciables à la santé humaine, à l’environnement et à la gestion rationnelles des ressources naturelles.